Jamais au même endroit depuis tout petit
J’ai croisé quelques villes, quelques pays
Et Dieu merci, j’ai esquivé Paris jusqu’ici
J’ai fait un peu de route déjà et j’ai grandi
Combien de copains laissés derrière soi
Alors que ma maison changeait d’endroit ?
Combien m’ont fait, à chacun de mes pas ?
Et combien dorment dans mon cœur qui bat ?
De tous mes compères laissés derrière
Combien de repères quand je me perds ?
Combien de phares toujours m’éclairent ?
Quand tout me semble foutu tout à l’envers
Y’en a qui m’ont suivi, deux ou trois érudits,
Avec qui on compte un bon paquet d’âneries
Avec qui toujours, en un rien, on s’est compris
Et qui donnent cette saveur si douce à la vie
Ces deux trois-là, pour sûr c’est mon chez moi
Ils sont si loin parfois, mais ils sont toujours là
Se retrouver c’est vivre aujourd’hui comme hier
C’est aussi exaucer toutes à la fois mes prières
C’est le retour à une forme intime de l’essentiel
C’est confirmer à la volée que la vie est si belle
Merci l’ami, pour nos joies et nos querelles
Les copains d’abord, et l’amitié est éternelle.