Quand sur ta peau crème
Mes mains promènent
Sur nos accords bohèmes
A en perdre toute haleine
Pour que toi tu sois reine
Je deviens toi et toi mienne
Sur nos coeurs blêmes
Se mélangent nos gênes
Se confondent oxygènes
Consumés fumigènes.
Et si l‘amour peine
Jamais il ne freine
Y’a de toi dans mes veines
Et de moi dans les tiennes
Eternelle rengaine
A coup de poèmes
Couleurs se déchaînent
A panser nos problèmes
A grandir ce que l’on sème
Au creux de nos je t’aime
.
Aux chants des sirènes
Notre nous se draine
Un nous deux schizophrène
Sur tes courbes aériennes
Nos mains enlacées et sereines
.
A nous jeter dans l’arène
Aux cœurs fous et sans gênes
A faire flirter nos extrêmes
A ces danses qui apprennent
A en perdre les rennes
A en oublier tout système
Aux futurs qui surprennent
A ces silences qui trainent
A nous tricotés de laine
A notre toi et moi graine
.
Que le temps surprenne
Les sommets s’atteignent
A nous conjuguer suprêmes
Un je t’aime suivi d’un idem
Sans aucun stratagème
De concert, ultime requiem
A nous deux qui promènent
A construire un domaine
Des roses aux chrysanthèmes
La passion en maitre thème
Sur tes yeux châtaignes
Sur ta voix incertaine
Sur nos câlins par centaines
Sur nos caresses quotidiennes
Sur notre beauté si soudaine
Sur nos douceurs fontaine
Qui toujours se souviennent
.
Par-delà les moyennes
A notre liberté souveraine
A tes joues madeleines
Bref, à nous deux, amen