Drôle de connexion

Je t’ai rencontré malgré moi, ça faisait des mois qu’on me tannait
« Tu devrais faire sa connaissance, tu verras comme c’est chouette”
A force d’instance, je me lançais, il est vrai un peu pour dépanner
Puis je dois l’avouer, à m’y essayer je partais résolu à sa conquête

Elle était simple, elle ne demandait rien que de suivre mes envies
Elle était présente au besoin, et disparaissait si besoin s’envolait
Avec elle aucun engagement, juste des rires et soirées à la volée
Putain que c’était bon, une nouvelle saveur accompagnait ma vie

Elle était jeune, et sa jeunesse venait comme un nouveau parfum
Née sur la côte ouest des États-Unis, apparaissait un beau matin
Son seul défaut était peut-être de ne pas savoir vivre sans internet
Elle avait, il faut le dire, au fond quelque chose en elle de pas net

Tu veux partir à droite ? Elle te suivra, hommage à Patrick Bruel
Tu veux partir à gauche ? Elle obéit aussi en jouant un jeu cruel
Sa chevelure rousse, lisse, de ces deux mèches pointant au ciel
Elle est de celle qui parfois vous ennuie, parfois vous ensorcelle

Et pour le scoop : vous la connaissez tous, hélas, j’en ai bien peur
Elle qui avant moi avait déjà conquis de son périple mille cœurs
Elle laisse rêveur, quoi que vous fassiez ne tient jamais rancœur
Je vous le donne en mille, son prénom n’est nul autre que Tinder

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